Le site, fortement inspiré de Twitter, a rencontré des problèmes techniques peu de temps après son lancement, les abonnés ayant été incapables d'y accéder pendant des heures. D'autres ont eu des difficultés à se connecter, alors que l’application compte déjà plus de 150.000 abonnés.
"En raison d'une demande massive, nous vous avons placé sur notre liste d'attente", pouvait-on lire dans un message adressé à certains de ceux qui tentaient d'accéder à la plateforme, ajoutant : "Nous vous aimons."
L'application se présente comme "la plateforme de médias sociaux "Big Tent" de l'Amérique qui encourage une conversation globale ouverte, libre et honnête sans discrimination d'idéologie politique".
Les politiciens et les commentateurs conservateurs ont critiqué à plusieurs reprises Twitter et d'autres grandes entreprises technologiques pour ce qu'ils considèrent comme une modération trop sévère des opinions de droite. En réponse, une vague de plateformes de droite a gagné en popularité, notamment Parler, Gettr et Rumble, le concurrent de YouTube.
Au lieu de tweets, Truth Social se réfère à des messages individuels en tant que "Truths" (Vérités) qui sont montrées aux utilisateurs sur un "Truth Feed". Si vous voyez une "Truth" que vous voulez partager avec vos followers, vous pouvez la "ReTruth".
Grâce à Truth Social, l’ex-président Trump cherche à se frayer un chemin sur les réseaux sociaux un an après avoir été suspendu par de nombreuses plateformes grand public, dont Facebook, Twitter et YouTube, à la suite de l'émeute du 6 janvier au Capitole.
Donald Trump avait annoncé le développement du réseau en octobre, en déclarant : "Nous vivons dans un monde où les talibans sont très présents sur Twitter, et pourtant votre président américain préféré a été réduit au silence." Il a ajouté : "C'est inacceptable.”
Devin Nunes, l'ancien membre républicain du Congrès qui a démissionné pour devenir le PDG de la société de médias de Trump, a déclaré la semaine dernière que Truth Social s'attendait à être "pleinement opérationnel" d'ici la fin du mois de mars, lorsque "n'importe qui pourra se rendre sur la plate-forme aux États-Unis à tout moment."
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