La campagne agricole actuelle est marquée par un déficit hydrique «considérable jamais observé dans les annales pluviométriques depuis un quart de siècle», a fait remarquer l'universitaire, en réaction à la décision royale de mettre en œuvre un programme exceptionnel visant à atténuer les effets du retard des précipitations.
Tout en saluant l’approche proactive du Roi Mohammed VI dans la gestion de cette conjoncture, il a rappelé que le secteur agricole revêt une importance capitale pour l’économie nationale, puisqu’il représente près de 14% au PIB, ce qui fait que le pays «serait profondément impacté en cas de sécheresse».
D’après l’académicien, la question du climat doit figurer au cœur des préoccupations gouvernementales, d’autant que la raréfaction des précipitations peut avoir un coût élevé sur les plans économique et social.
Le programme exceptionnel, qui nécessitera une enveloppe financière globale estimée à 10 MMDH, s'articule autour de trois principaux axes à savoir, "la protection du capital animal et végétal et la gestion de la rareté des eaux, "l'assurance agricole"et "l'allégement des charges financières des agriculteurs et des professionnels, le financement des opérations d'approvisionnement du marché national en blé et en fourrages, outre le financement des investissements innovants dans le domaine de l'irrigation".
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