Sao Paulo, ville de près de 12 millions d'habitants, rejoint ainsi d'autres capitales régionales, dont Rio de Janeiro, va devoir sa passer de près de 50.000 touristes qui affluent vers la ville emblématique le temps du carnaval.
"En raison de la situation épidémiologique, le carnaval de rue à Sao Paulo a été annulé", a annoncé le maire Ricardo Nunes, à l'issue d'une rencontre avec les autorités sanitaires locales.
Avec cette décision, les paulistes ne pourront pas profiter des groupes massifs qui défilent dans les rues de la mégalopole pendant la période du carnaval et ce, pour la deuxième année consécutive.
Cependant, la mairie de Sao Paulo, à l'instar de Rio, a maintenu les défilés des écoles de samba dans le sambadrome d'Anhembi, prévus pour la dernière semaine de février, dans le respect des protocoles sanitaires en vigueur.
"Nous allons nous asseoir avec la Ligue des écoles de samba pour convenir d'un protocole pour les défilés dans le sambadrome. S'ils l'acceptent, les défilés seront maintenus", a expliqué Nunes.
Outre Sao Paulo et Rio de Janeiro, une dizaine de capitales régionales du pays, dont Salvador (état de Bahia, nord-est), ont annulé les "blocos de rúa" (troupes de rue), qui rassemblent généralement des millions de personnes.
Comme c’était le cas avec les fêtes de fin d'année, les grandes villes brésiliennes sont revenues sur l’idée de célébrer le carnaval en raison de la propagation rapide du variant omicron du SARS-CoV-2, déjà dominant dans le pays, selon les experts.
Le Brésil est l'un des pays les plus durement touchés par la pandémie de coronavirus, avec 22,3 millions de personnes infectées et environ 620.000 décès.
Au cours du dernier mois, les données sur le covid ont été visées par une attaque informatique contre les systèmes du ministère de la Santé, ce qui rend difficile de connaître exactement l'évolution de la pandémie dans le pays.
Le Brésil a enregistré une augmentation de 45% des cas de covid-19 de mardi à mercredi, à près de 30.000 contaminations quotidiennes, bien que les décès restent stables, avec une moyenne quotidienne d'environ 100 au cours des sept derniers jours.
Cette baisse du nombre de décès est due à l’accélération de la campagne de vaccination, qui a permis à 67% des 213 millions de Brésiliens d'être immunisés par au moins deux doses.
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