Ce poste prestigieux pourrait échoir à l'actuel Premier ministre Mario Draghi.
Même si ses fonctions sont en théorie essentiellement honorifiques, le président de la République italienne a un rôle clé en cas de crise gouvernementale.
C'est d'ailleurs dans ce contexte que le président sortant Sergio Mattarella, a recouru en février dernier à l'ex-chef de la Banque centrale européenne pour succéder à Giuseppe Conte, qui avait perdu sa majorité au parlement.
Le presse italienne se fait aussi l'écho depuis des semaines des différents noms circulant pour succéder à Mattarella, un Sicilien de 80 ans qui a su incarner l'unité dans la tempête.
Parmi les plus cités figurent notamment l'ancien président démocrate-chrétien de la Chambre des députés, Pier Ferdinando Casini, les anciens chefs de gouvernement Paolo Gentiloni, actuel commissaire européen à l'Economie, et Giuliano Amato, un fervent européen de 82 ans qui a participé à la rédaction de la Constitution européenne.
Le mode d'élection du président est plutôt complexe. Les députés et sénateurs, rejoints par des représentants de 20 régions italiennes, soit environ un millier de personnes au total, se réunissent pour voter.
Aux trois premiers tours de scrutin, une majorité des deux tiers est nécessaire, mais à partir du 4ème tour de vote la majorité simple suffit. Le vote a lieu à bulletins secrets, ce qui a réservé bien des surprises par le passé, nombre de votants n'hésitant pas à s'affranchir de la discipline partisane.
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