Le drame s'est déroulé le 12 décembre 2018, dans une ville du Tarn. Alors que sa femme souhaitait se séparer de lui, un père de famille a tenté d'étrangler ses deux enfants pendant son absence.

David Garcia, 43 ans, est en détention provisoire depuis trois ans, pour avoir tenté d'étrangler ses deux enfants, puis sa conjointe. Possiblement jugé en huis-clos, il encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité. L'issue de son jugement sera prononcée mercredi 15 décembre.

Le 10 décembre 2018, la compagne du père de famille lui annonce qu'elle souhaite mettre fin à leur relation amoureuse. Cette révélation donne lieu à une dispute au cours de laquelle le jeune père étrangle une première fois sa compagne. Deux jours plus tard, alors que sa conjointe se rend chez sa mère, David Garcia se retrouve seul avec ses deux enfants et commet l'impensable.  Le matin du 12 décembre 2018, le quadragénaire se rend dans la chambre de sa fille de dix ans, l'étrangle durant son sommeil, et la laisse pour morte sur le lit de la chambre conjugale. Alors que David Garcia se dirige vers la chambre de son fils pour l'étrangler à son tour, il est interrompu par l'entrée de sa fille, bel et bien vivante.

David Garcia avait planifié son triple meurtre

Dérouté, le père de famille appelle sa compagne ainsi que les pompiers. Lorsque la mère des deux enfants arrive sur les lieux avant les secours, David tente de l'étrangler, jusqu'à ce que l'arrivée des pompiers l'empêche de la tuer. L'enquête a permis de déterminer que David Garcia avait prémédité son acte, à la suite d'une lettre retrouvée au domicile.

Dans la nuit précédant cette abominable matinée, le père de famille avait écrit un courrier, dans lequel il décrivait chaque étape de son scénario macabre, et exprimait son mécontentement face à la rupture avec sa femme.  Aujourd'hui âgée de 37 ans, la jeune mère de famille est toujours sous le choc.

À l'approche du procès, elle est encore angoissée par les menaces proférées par son mari lors de son arrestation : "Un jour je sortirai de prison", avait-il dit. "Cet homme a un fond de violence en lui qui s'exprimait peu et nous ne croyons pas au coup de folie puisqu'il avait laissé une lettre d'adieu", a déclaré l'avocate de la mère dans Le Parisien.