L’Indice de la qualité de l’air (IQA) a atteint plus de 330 dans plusieurs zones de la mégalopole indienne, selon le Comité central de contrôle de la pollution de Delhi (CPCB), qui a indiqué que la vitesse moyenne du vent inférieure à 10 km/h ne pourrait pas disperser les polluants.
Un IQA entre 301 et 400 est considéré comme "dangereux" et pourrait provoquer "des maladies respiratoires en cas d'exposition prolongée", a noté la CPCB.
"L’Indice de la qualité de l’air restera dans la catégorie "dangereux" pour les deux prochains jours. Une amélioration est prévue à partir du 7 novembre", indique un rapport du Centre de la qualité de l’air et des prévisions et recherches météorologiques.
Dans le nord du pays, les agriculteurs procèdent chaque automne au brûlage des résidus de cultures afin de nettoyer rapidement les terres de la paille, d’éliminer les mauvaises herbes et d’améliorer la qualité du sol, ce qui affecte gravement la qualité de l’air.
A cela s’ajoutent l’urbanisation croissante, l’activité industrielle et le trafic routier qui contribuent à l’augmentation des particules fines PM2,5 dans la capitale indienne.
Pour la troisième année d'affilée, la mégapole indienne a été classée en 2020 comme la capitale la plus polluée du monde, pour ses niveaux de concentration de PM2,5 (particules très fines) qui étaient six fois supérieure à la limite de sécurité de l'Organisation mondiale de la santé, selon une étude de la société suisse IQAir, et Greenpeace.
En Inde, la pollution de l’air cause annuellement la mort de près de 1,5 million de personnes.
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