Les services de police belge ont procédé, mardi, à des dizaines de perquisitions dans le cadre d'une enquête du parquet fédéral sur un réseau de trafic de cocaïne à grande échelle.

Selon le parquet, ces perquisitions se sont déroulées principalement en région bruxelloise mais également à Anvers et dans d'autres endroits en Flandre et en Wallonie.

Cette opération, menée par plus de 1.000 policiers, est la plus importante depuis celle ayant permis en mars dernier de démanteler un réseau de communications cryptées, utilisé par des groupes criminels.

L'opération de mars dernier, ayant mobilisé plus de 1.500 policiers, avait donné lieu à plus de 200 perquisitions et 48 interpellations, suite au décryptage d'environ 700 millions de messages envoyés via des téléphones sécurisés commercialisés par la société Sky ECC, basée au Canada.

L'opération anti-drogue de ce mardi vise une organisation criminelle albanaise, impliquée dans l'importation à grande échelle et la distribution internationale de cocaïne et d'autres stupéfiants provenant de Colombie, précise le parquet fédéral.

Un autre réseau international de trafic de cocaïne avait été démantelé le 18 octobre en Belgique par la police judiciaire fédérale.

Plus de 300 policiers avaient été engagés dans cette opération qui avait permis l'arrestation de vingt-sept personnes, dont des ressortissants colombiens. Des quantités de drogue pour une valeur de 80 millions d'euros avaient été également saisies.

Le port belge d'Anvers demeure la principale porte d'entrée de la cocaïne en Europe, selon le Container Control Programme (CCP), mis en place par l'ONU et l'organisation mondiale des douanes.

En 2020, une quantité record de plus de 65 tonnes de cocaïne a été saisie dans ce port.