En février dernier, ils étaient 57% à réprouver cette mesure, l'une des mesures phares du plan de la gestion de la crise sanitaire liée à l’épidémie du Covid-19, mis en place par l'exécutif.
Imposé depuis le 9 août dernier, le "pass sanitaire" restreint l'accès à de nombreux lieux publics en France. Depuis le 30 août, il est aussi imposé aux 1,8 millions de salariés en contact du public.
L’étude révèle aussi que 6 sur 10 des Français approuvent sa nouvelle prolongation "si la situation sanitaire le nécessite".
Alors qu’il devait prendre fin le 15 novembre, une prolongation du "pass sanitaire" jusqu’à l’été prochain, à l’initiative de l’exécutif qui anticipe tout risque d'une reprise épidémique, a été approuvée cette semaine lors d'un vote serré à l'Assemblée nationale.
"Le consensus politique à propos de cette prolongation est très large (...) mais le sujet "clive" sur le plan générationnel et sociologique", relève Gaël Sliman, président d'Odoxa, dans le commentaire de l'enquête.
Les seniors (76% des plus de 65 ans) et les catégories supérieures (66% des foyers les plus aisés) y sont très favorables, contre 58% des 25-34 ans et 52% des ouvriers et 53 % des employés pour les catégories populaires.
Mais la troisième dose "pourrait tout changer", note l'étude. Près de 6 Français sur 10 (58%) ne sont pas d’accord avec l’idée de conditionner le pass aux personnes qui auraient effectué cette troisième dose.
Les Français y sont très "frileux", commente l'analyse de l'enquête, avec seulement 37% qui seraient prêts à se la faire administrer "le plus rapidement possible".
Parmi les personnes interrogées, elles ne sont que 37 % à envisager actuellement de se faire administrer une troisième dose "le plus rapidement possible", et 36 % d'entre eux préfèrent encore "attendre d'être sûr que ce soit bien utile", avant de se décider, alors que 26% refusent totalement cette troisième dose.
Le sondage révèle aussi que 47% des Français tirent un bilan globalement positif de la gestion du gouvernement de la crise sanitaire, grâce au pass sanitaire et aux progrès de la couverture vaccinale. Ils étaient près des deux-tiers à en tirer un bilan négatif en mai dernier.
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