Cette méthode est "fiable à 95%", un résultat comparable au PCR nasal, d'après les premiers essais réalisés sur 2.000 personnes, assure le chercheur Chadin Kulsing de l'université Chulalongkorn de Bangkok qui développe ces unités mobiles de détection.
"Les personnes infectées par la Covid-19 sécrètent des substances chimiques très distinctes", relève le chercheur.
"Cette découverte nous a permis de développer un dispositif permettant de détecter les odeurs spécifiques produites", ajoute-t-il.
Son équipe a déjà lancé une expérimentation avec des chiens renifleurs de sueur pour détecter les cas asymptomatiques à la Covid-19 et ce nouveau projet est complémentaire.
La Thaïlande n'est pas le premier pays à s'intéresser à la sueur pour détecter la Covid-19, le Royaume-Uni et les États-Unis ont notamment lancé des travaux comparables.
Ce pays asiatique, et notamment Bangkok, est confronté à une vague épidémique sans précédent depuis le printemps.
Près de 1,5 million de cas et près de 14.000 décès ont été enregistrés en Thaïlande, principalement ces derniers mois.
La campagne vaccinale progresse mais a démarré avec retard. Seuls 11 des 70 millions d'habitants ont reçu deux doses de vaccin.
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