Il y a trois semaines, ce quota quotidien a été de seulement de 600 voyageurs, avant que le gouvernement ne décide de flexibiliser cette mesure durement critiquée par la classe politique et les médias.
Opérer en Argentine est "devenu impossible", a affirmé l’association du transport aérien international (IATA), qui a mis en garde contre l'impact des restrictions et de la procédure d'approbation des vols.
L'IATA a de nouveau insisté sur l’importance de « rétablir la fiabilité des vols internationaux », après les dernières décisions administratives qui ont réduit le nombre de passagers internationaux pouvant entrer dans le pays par jour et, par conséquent, les vols autorisés.
« Il est très probable que davantage de compagnies aériennes suspendent et même abandonnent leurs activités en Argentine à court terme, ce qui aura un impact sur la connectivité déjà réduite du pays avec le reste du monde », a affirmé Peter Cerdá, vice-président régional de l'IATA pour les Amériques, dans une déclaration intitulée « Opérer en Argentine devient impossible ».
Il a déploré que « plus que pour les compagnies aériennes, le mal (de cette situation) est pour le pays et ses habitants. De nombreuses personnes continuent de perdre leurs sources de revenus, leur emploi et ce qui est pire : la liberté de voyager».
IATA avait estimé que plus de 14.000 personnes étaient bloquées à l’étranger à cause des restrictions aux vols. La presse locale avait indiqué qu’à ce rythme, certaines personnes pourraient tarder des mois avant de pouvoir regagner le pays.
IATA a notamment mis en cause la manque de visibilité sur les vols qui seront autorisés après le 6 août, ce qui les empêche d’établir une programmation de vols au profit de leurs clients. Elle a aussi critiqué la méthodologie « arbitraire et parfois discriminatoire », utilisée par les autorités pour l’attribution des autorisations à certaines compagnies et non pas à d’autres.
Selon les chiffres disponibles, le secteur du transport aérien contribue à hauteur de 6 milliards de dollars au PIB argentin. La réduction des dessertes avec 107 villes dans le monde correspond à la disparition de 21.000 fréquences mensuelles et pourrait provoquer la perte de 43.000 postes d’emploi.
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