L'ex-Premier ministre marocain, Abdelilah Benkirane, exprime son rejet ferme du mémorandum du CNDH sur la révision du Code de la famille, invoquant la protection des valeurs islamiques.

Lors d'une réunion du Parti de la Justice et du Développement (PJD) à Casablanca, Abdelilah Benkirane a manifesté son opposition virulente aux propositions du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) concernant le Code de la famille. Devant les militants, l'ancien chef de gouvernement a défendu avec vigueur les préceptes de l'Islam, les qualifiant de "lignes rouges" face à toute législation perçue comme contraire aux fondements religieux.

Benkirane a spécifiquement ciblé le mémorandum du CNDH, qu’il juge en contradiction avec les valeurs islamiques et constitutionnelles du Maroc ainsi qu’avec les directives du Roi Mohammed VI. Il a également critiqué l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) et le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) pour leur soutien au document du CNDH.

La révision du Code de la famille est en cours d'évaluation par une instance dédiée, sous la direction de Mohamed Abdennabaoui, qui a souligné l'objectif de répondre aux attentes du souverain et aux aspirations sociétales. Abdennabaoui met en avant la pluralité et la diversité des points de vue collectés, visant à renforcer l'harmonie, la solidarité et le bien-être au sein de la famille marocaine, tout en s'adaptant à l'évolution de la société et en préservant les principes fondamentaux de la nation.