Ce mercredi 31 janvier, Marrakech a accueilli les premiers travaux de la réunion politique dédiée à la promotion de l'Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI) spécifiquement destinée aux pays africains. Cette initiative, conjointement orchestrée par le Maroc et les États-Unis, se tiendra jusqu'au 2 février.

 

Sous la co-présidence de M. Redouane Houssaini, directeur des Nations Unies et des Organisations internationales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et de M. Bonnie Jenkins, sous-Secrétaire d’État américaine chargée du Contrôle des armements et des Affaires de sécurité internationale au Département d’État américain, cette réunion ambitionne de mobiliser les pays africains pour soutenir la PSI. Il s'agit d'une initiative mondiale durable ayant pour objectif majeur de stopper la prolifération des armes de destruction massive (ADM).

 

Aussi, la PSI vise à établir des alliances entre les États, encourageant la collaboration et l'utilisation des ressources nationales pour créer des instruments légaux, diplomatiques et militaires. Ces mesures ont pour but d'entraver l'acheminement de cargaisons dangereuses par voies routière, aérienne et maritime.

 

La séance inaugurale de cette rencontre a été marquée par la présence de ministres et de délégations représentant plusieurs pays africains, ainsi que des partenaires régionaux et des alliés.

 

Pour rappel, l'Initiative de sécurité contre la prolifération, regroupant plus de 100 pays, a été lancée en 2003 par l'adoption des "Principes de Paris", également connus sous le nom de "Principes d’interception". Le Maroc, ayant rejoint cette initiative en 2008, vise à renforcer la coopération internationale contre les transports illicites d'armes de destruction massive, de leurs vecteurs et matériels connexes, à travers des mesures opérationnelles concrètes.