Lahcen Zinoun, danseur, chorégraphe et cinéaste de renom, est décédé aujourd'hui à l'âge de 80 ans, après cinq jours d'hospitalisation dans une clinique casablancaise. Victime d'une hémorragie cérébrale, l'artiste était plongé dans le coma. Son impact indélébile sur la scène artistique marocaine et internationale est souligné par les hommages qui affluent depuis l'annonce de son hospitalisation.

Hospitalisé en urgence il y a cinq jours en raison d'une hémorragie cérébrale, Lahcen Zinoun, danseur et chorégraphe renommé, s'est éteint aujourd'hui à l'âge de 80 ans. Plongé dans le coma et placé en réanimation, il a été accompagné tout au long de son hospitalisation par son épouse Michelle et son fils Kaïss.

Lahcen Zinoun a marqué l'histoire de la danse en collaborant avec des figures emblématiques de la chorégraphie, dont George Skibine, Peter Van Dijk, Jorge Lefebre, André Leclair, Jeanne Brabants et Janine Charrat. En 1978, avec son épouse Michelle, il a fondé une école de danse ainsi qu'une compagnie, le Ballet-Théâtre Zinoun, formant de nombreux danseurs, dont ses fils Kaïss et feu Chems-Eddine. Kaïss a remporté le 1er prix de Lausanne en 1988 et est devenu soliste au San Francisco Ballet, tandis que Chems-Eddine a dansé au Ballet royal de Flandre et au Ballet du Nord avant son décès en 2008.

Outre ses contributions à la danse, Lahcen Zinoun s'est distingué en tant qu'auteur, publiant en 2021 son récit autobiographique, «Le Rêve interdit», chez Maha Editions. Il a également signé quatre courts-métrages et réalisé son premier long-métrage, «Oud Al’ward ou La Beauté éparpillée», en 2007, qui a reçu des éloges critiques.

Avant son incident de santé, Lahcen Zinoun était activement engagé dans la préparation d'un nouveau projet cinématographique, laissant derrière lui un héritage artistique riche et inspirant. Ses contributions exceptionnelles à la danse et au cinéma marocains resteront gravées dans les mémoires.