La troisième édition du Festival international du cinéma indépendant de Casablanca (FICIC) se tiendra du 19 au 25 avril, avec un programme riche en films, ateliers et expositions.

La ville de Casablanca s'apprête à accueillir la troisième édition de son Festival international du cinéma indépendant, un événement désormais incontournable pour les amateurs de cinéma. Du 19 au 25 avril, ce festival mettra en lumière des œuvres marocaines et internationales à travers un éventail de projections, de rencontres et d'ateliers.

L'ouverture du festival sera marquée par la projection de "Amal" de Jawad Rhalib, prélude à une semaine de découvertes cinématographiques incluant des œuvres telles que "Gondola" de Veit Helmer, "Les meutes" de Kamal Lazraq et "Excursion" de Una Gunjak, dont le travail est reconnu pour son audace et sa poésie.

Le président du festival, Hammadi Guerroum, a souligné l'importance de cet événement comme guide pour les jeunes cinéastes, explorant les nouvelles perspectives du cinéma. "Le Festival du cinéma indépendant agit comme une comète, éclairant le chemin pour les nouveaux talents," a-t-il déclaré.

Cette année, un hommage particulier sera rendu à deux figures emblématiques du cinéma : Saad Chraïbi et Leos Carax. Une rétrospective dédiée à Carax inclura une leçon de cinéma qu'il animera lui-même le 20 avril.

En plus des films, le FICIC enrichira son offre culturelle avec des expositions comme "Souirti Moulana" de Daoud Aoulad Sayed à l’American Arts Center, et des panels sur le cinéma indépendant avec des intervenants de renom tels que Bahaa Trabelsi et Hicham Lasri.

Le jury, présidé par le cinéaste marocain Nour-Edddine Lakhmari, comprend des personnalités du cinéma mondial comme l’Égyptien Kamal Abdelaziz et l’Ukrainienne Olena Yershova. Le festival se déploiera dans plusieurs lieux emblématiques de Casablanca, notamment le complexe Mohamed Zefzaf et l’Institut français, visant à dynamiser la scène culturelle locale.

Avec le soutien de l’arrondissement Mâarif, le FICIC aspire à étendre son influence à toute la ville, faisant de Casablanca un carrefour du cinéma indépendant mondial.