Suite aux signalements de la présence d'un lion dans les régions de Khénifra et d'Oulmès, l'Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) écarte toute menace féline après des investigations approfondies. Les traces découvertes sur le terrain s'avèrent appartenir à des canidés, mettant fin au mystère des lions.

L'Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) a dissipé les craintes liées aux supposées attaques de lions dans les régions de Khénifra et d'Oulmès après une mission de prospection approfondie menée conjointement avec les autorités locales et la Gendarmerie Royale.

Dans un communiqué publié mardi, l'ANEF a déclaré avoir effectué des recherches intensives sur le terrain suite à de nombreux témoignages signalant l'observation d'un lion dans les régions en question. Les investigations, comprenant la recherche de traces et la collecte d'informations auprès de personnes ressources, ont révélé des empreintes identifiées comme appartenant à des canidés, probablement des chiens ou des loups dorés d'Afrique du Nord.

L'autopsie d'une agnelle à Oulmès, présumée victime d'une attaque de lion, a contredit les témoignages locaux en révélant que les traces de morsures ne correspondent pas à celles d'un félin de grande taille, mais plutôt à un canidé. Un ratissage par drones couvrant les forêts aux alentours n'a révélé aucun indice de la présence d'un lion.

Bien que l'ANEF continue ses prospections sur le terrain et reste attentive à d'éventuels témoignages d'animaux sauvages, les premières conclusions infirment l'hypothèse des attaques de lion, rassurant ainsi les populations locales.