Mercredi soir, le Festival International du Film de Femmes de Salé a été le théâtre de la projection captivante de "Casa Overdose", le premier long métrage percutant d'Adil Ammor. Plongeant dans les méandres du fléau de la toxicomanie chez les jeunes, le film offre une exploration poignante des dimensions familiales et sociales de cette réalité dévastatrice.

Dans le cadre de la 16e édition du Festival International du Film de Femmes de Salé, le réalisateur Adil Ammor a présenté son dernier chef-d'œuvre, "Casa Overdose", devant un public captivé au cinéma Royal. Ce film de 90 minutes, participant à la compétition du jeune public, braque les projecteurs sur les ravages de la toxicomanie parmi les jeunes, mettant en lumière les implications déchirantes sur leur vie familiale et sociale.

Interprétée brillamment par Noufissa Benchehida, Mohamed Khouyi, Fatima Zahra Ahrar et Rabii Sakalli, l'œuvre artistique d'Adil Ammor explore avec finesse les questions complexes entourant l'addiction à travers l'histoire de Mouad, un étudiant dont la vie prend un tournant sombre en raison de la dépendance à la drogue.

Avant la projection, Adil Ammor, diplômé de l'école des Métiers du Cinéma à Marseille, a exprimé sa joie de présenter son premier long métrage au festival. Il a souligné l'importance de sensibiliser les jeunes marocains aux dangers de la consommation de drogues, mettant en avant les conséquences et les risques multiples qui en découlent.

Le réalisateur chevronné, ayant déjà participé à de nombreux films et séries étrangers et marocains, a réalisé plus de vingt courts métrages, plusieurs ayant remporté des prix dans des festivals internationaux et nationaux.

Organisé par l'Association Bouregreg, le Festival International du Film de Femmes de Salé offre une plateforme unique aux cinéastes féminines du monde entier pour débattre des questions liées au 7e art, échanger des expériences et discuter de la condition des femmes à travers des œuvres cinématographiques. "Casa Overdose" se distingue comme un témoignage puissant de la capacité du cinéma à explorer et à sensibiliser aux problèmes sociaux cruciaux de notre époque.