Cet événement marquant initié par l'Association Ciné-Maghreb sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, n'a pas dérogé à la règle de ses éditions précédentes, puisqu'il est resté fidèle à la richesse et la qualité de son catalogue proposé aux amoureux du grand écran, notamment avec sept longs métrages et douze courts métrages qui étaient en lice pour la compétition officielle.
Tout au long de ce rendez-vous organisé du 7 au 12 octobre courant sous le signe "L'image et l’imaginaire dans le cinéma", le public s'est donné rendez-vous avec un menu cinématographique alléchant, où il a pu découvrir le 7éme art maghrébin, mais aussi africain notamment le cinéma sénégalais, invité d'honneur de cette édition, à travers le film "Bois d'ébène", signé Moussa Touré.
Les enfants ont été aussi soigneusement choyés lors de cette édition, puisqu'ils ont assisté à deux projections comme "Minions 2", un film d'animation américano-franco-japonais réalisé par Kyle Balda et Pierre Coffin, ainsi que "Demain est à nous" un long-métrage fait par le cinéaste Gilles de Maistre.
Aussi, des tables rondes, colloques, master classes et workshops, ainsi que la projection d'autres films hors compétition, figuraient dans le programme de cette édition marquée notamment par la participation de personnalités éminentes et de figures artistiques de renommée nationale et étrangères.
Dans une déclaration à la chaîne d'information (M24) de la MAP, le directeur du festival, Khalid Sli a mis en avant le retour en force de cet événement qui revient après deux années d'absence pour accueillir son public et invités du Maghreb et d'ailleurs.
"Un catalogue de films soutenu, ainsi que de tables rondes et de débats sont proposés lors de cette édition" a-t-il dit, ajoutant que c'est une occasion de partager et de discuter autour des thématiques ayant trait au cinéma, à même de s’interpeller ensemble sur le destin commun artistique, notamment en termes de productions cinématographiques communes maghrébines.
A chaque édition le festival propose "un cinéma invité", et cette année le choix a été porté sur le cinéma sénégalais. L'objectif étant d'élargir le débat et la réflexion hors zone maghrébine, a-t-il argué.
Au micro de la MAP, le président du jury de la compétition longs métrages pour cette édition, le cinéaste burkinabé Ardiouma Soma, s'est dit "réjoui" de participer pour la première fois à ce festival, une occasion selon lui de partager ses expériences en vue de promouvoir le dialogue des cultures pour la paix en Afrique et dans le monde.
"Le Maroc est un pays de culture et de cinéma", s'est félicité le cinéaste burkinabé, également ancien directeur général du Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), notant que le Royaume a, depuis belle lurette, le regard tourné vers l'Afrique et le Sud du Sahara, avec de multiples coopérations pour faire avancer le cinéma et partager les expériences avec les pays subsahariens.
Dans la foulée, les Marocains du monde sont aussi sous les feux de la rampe, puisque des professionnels du secteur résidant à l’étranger n'ont pas hésité à répondre présent pour faire partie de cette fête cinématographique.
Approché par la MAP, Mohamed Khouna, distributeur cinématographique en France et au Maroc, s'est dit "très honoré" de participer à la 11e édition du Festival Maghrébin du Film, faisant observer que sa société est sensible à la question de l'éducation à l'image et du développement de la culture au sein de l'Oriental.
"Le cinéma remplit parfaitement cette mission (éducation à l'image) et ma société propose dans ce cadre des films qui poussent à la réflexion et qui suscitent la curiosité des enfants de la région de l'Oriental qui ont soif de connaissance", a expliqué cet originaire d'Oujda lors de la projection des films pour les enfants, formant le vœu, à cet égard, de voir les images cinématographiques glisser en douceur sur les écrans et éveiller les émotions de ce public.
"Suite au Discours de Sa Majesté lors de la Fête du Trône, ma volonté aujourd’hui est d'apporter mon expérience et mes acquis au sein du Royaume, elle ne peut être qu'un atout enrichissant" a-t-il fait remarquer.
S'attardant sur ses futurs projets, le distributeur cinématographique marocain n'a pas manqué d'afficher sa volonté d'accompagner le projet d'une ouverture de salle de cinéma, ce qui permettrait, selon lui, de ramener le cinéma perdu sur Oujda et relancer l'éducation à l'image dans la Région.
La société de M. Khouna a concocté pour cette 11e édition un catalogue de qualité. Il s'agit des films "Rebel", "Demain est à nous" et "Minions 2".
Par ailleurs, de vibrants hommages ont été rendus, lors de ce festival, à des figures artistes marocaines, maghrébines et arabes ayant marqué la scène culturelle par leurs œuvres, notamment le réalisateur marocain Hamid Zoughi et le scénariste et producteur égyptien Medhat El-Adl, l'actrice algérienne Malika Belbey, le poète marocain Sameh Darouich, la comédienne marocaine Fadila Benmoussa et le directeur général de l'Agence de l'Oriental, Mohamed Mbarki.
Les organisateurs du Festival maghrébin du film s'efforcent de mettre les bouchées doubles pour que ce rendez-vous cinématographique puisse prendre une place dans la cour des grands du 7e art. Les efforts sont là, en attendant des jours meilleurs !
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