La cérémonie d’ouverture du festival Tanjazz, organisé par la Fondation Seven PM, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été ponctuée par un spectacle de rêve animé par les musiciens du groupe "The Yellbows", qui ont offert des compositions originales aux couleurs du Sud des Etats-Unis, à la fois blues, funk, jazz et new-orléans.
Au Palais des institutions italiennes, ces talentueux artistes ont enflammé la scène avec leurs chansons intenses et embardées instrumentales et rythmiques telluriques. Dans une déclaration à M24, la chaine d’information en continu de la MAP, le chanteur Stephan Notari a souligné que le groupe était ravi d'ouvrir le bal du Festival Tanjazz et de se produire pour la première fois devant le public tangérois, notant que le groupe a joué les morceaux les plus connus de ses deux albums, sortis il y a cinq ans, comme "Early in the morning", "Jamais je ne t'oublierai" et "arrête ton cinéma".
Le public a, également, été enchanté par un concert mémorable donné par le groupe J.P. Bimeni & The Black Belts et conquis par sa musique raffinée, rythmique et harmonique, aux sonorités riches et dynamiques.
Entouré d’artistes créateurs, en l’occurrence Nino (batteur), Pablo (bass), Fernando (guitariste), Rafa (saxophoniste) et Richie (trompettiste), Jp Bimeni, chanteur de Soul d’origine Burundaise à la voix solaire, a fait accéder le public au monde électronique, en interprétant les tubes les plus dansants des deux albums du groupe, à savoir "Free me" et "Give me hope".
"C'est notre premier concert en Afrique. Nous sommes très heureux de se produire sur la scène de Tanjazz", a dit M. Bimeni, soulignant que les morceaux choisis pour cette soirée invitent le public à un voyage dans un univers empreint de magie et de sensations fortes.
Les mélomanes des rythmes jazzistiques ont été gratifiés d’un autre concert donné sur la scène Kasbah, située à la place Bab El Marsa, par les musiciens du collectif Farafina Yélé, qui mêlent conte, danse et musique, en apportant chacun leur héritage artistique et culturel.
Et les tubes les plus connus du groupe se sont enchaînés pour le bonheur du public. Il s’agit de "Wonderful", "Oyap", "Elle", et "Mfougou".
Au micro de M24, Serge Mbas, chef d'orchestre de Farafina Yélé, qui est un groupe multiculturel composé de 7 artistes (5 musiciens et 2 danseurs), s'est dit "heureux" et "fier" de participer pour la première fois à ce festival historique de Jazz, notant que le Collectif chante l'amour, la tolérance et le respect de l'autre.
Dans une déclaration à la presse, le président du festival, Moulay Ahmed Alami, a souligné que la programmation de cette édition permet aussi bien aux aficionados du jazz "pur" que des amoureux de découvertes et de musiques du monde, de naviguer entre les différentes ambiances, époques et styles qui font la richesse, la couleur et la pérennité du festival.
Un cocktail musical détonnant dans la ville du Détroit
Tanjazz a ainsi permis de réunir près de 30 formations de 17 nationalités et de quatre continents différents. Avec le jazz comme fil conducteur, la programmation a réussi à offrir une riche palette de styles musicaux : world music, swing, blues, soul, mais aussi de la musique latine, gnaoua, tziganes, folk et électro. Dans le but d’animer les lieux emblématiques de Tanger, de diffuser la magie du festival et l’esprit Jazz pour un plus large public, Tanjazz a proposé cette année des animations gratuites.
Chaque jour, la fanfare Zygos Brass Band animait les ruelles de Tanger, en démarrant de Bab El Kasbah et en passant par le Petit et le Grand Socco.
Avec un esprit jazz festif venu du Mardi Gras de la Nouvelle Orléans, ces musiciens étaient prêts à déverser dans Tanger l’esprit et l’ambiance de la Louisiane, une musique faite pour s’amuser, danser et swinguer.
Au programme de cette édition figuraient également des cours de danse, proposés par le collectif français Shake That Swing, visant à transmettre les valeurs du swing et apprendre aux bénéficiaires les différentes techniques du Lindy Hop, Charleston et Swing, ainsi que des concerts avec une programmation 100% marocaine.
A cela s'ajoutaient des concerts animés par le trio formé par Les Frères Souissi, la chanteuse américaine Ali Affleck, la chanteuse marocaine Meryem Aassid, qui a offert un concert aux couleurs Jazz Amazigh, la formation Gnawa Express, dirigée par le Maâlem tangérois Abdelmajid Domnati, et le groupe The Rabid Roosters, composé de 8 musiciens de différentes nationalités.
Le public a aussi eu le loisir d'assister aux prestations de plusieurs artistes de renom, telle que la légende vivante du semba angolais Bonga, à la voix rocailleuse et sensuelle, ou encore du musicien surdoué Mehdi Nassouli, qui fait la fierté de son pays sur la scène internationale ainsi que des artistes du jazz contemporain : le contrebassiste israélien Avishai Cohen, qui se produira en trio, pour partager sa musique profonde et élégante, la voix soprano de la chanteuse sud-coréenne Youn Sun Nah, et la trompettiste d’origine bahreïnie-britannique Yazz Ahmed et son style jazz arabe psychédélique.
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