Mme Benkhadra, qui s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente relatif au Gazoduc Nigeria-Maroc, entre la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Nigeria et le Maroc, a indiqué que ce projet va permettre l’acheminement de plus de 5.000 milliards de mètres cubes de réserves prouvées de gaz naturel, ce qui va dynamiser la production d'électricité et résoudre les problèmes d'accessibilité à l'énergie dans la plupart des pays traversés.
Il devrait également bénéficier à près de 400 millions de personnes vivant dans la région et améliorer le bien-être économique et social de ses populations, a-t-elle noté.
"La signature aujourd’hui du MoU est une étape extrêmement importante dans le développement de ce projet stratégique qui émane de la vision des deux chefs d’Etat SM le Roi Mohammed VI et le président nigérian Muhammadu Buhari, qui ont cette vision de développement de notre continent et notamment de la zone ouest-africaine puisque 16 pays sont concernés dont 13 sur la côte atlantique et 3 pays enclavés", a relevé Mme Benkhadra.
Elle a, dans ce sens, assuré que les études d'ingénierie avancent “très bien”, remerciant "la CEDEAO puisqu’elle a participé avec nous depuis le début et elle contribue aujourd'hui par cette signature pour montrer l’engagement d’abord de la Communauté et de l’ensemble de ses 14 pays membres à accompagner ce projet pour la finalisation des étapes suivantes et pour l’interaction avec les différents Etats ainsi que pour le soutien afin d’aboutir à la décision finale d'investissement”.
Le Gazoduc Nigeria-Maroc est un projet stratégique qui va permettre de "contribuer à l’accélération du développement de notre sous région, d’apporter l’électricité dans de meilleures conditions, d’assurer une intégration régionale de nos économies et de contribuer au développement industriel et minier, a-t-elle fait savoir.
Il va aussi accélérer le développement de tous les secteurs grâce à une énergie propre et durable, disponible non seulement au Nigeria qui dispose des plus grandes ressources du continent, mais aussi au Sénégal et en Mauritanie, qui sont d’accord pour contribuer à l’alimentation du gazoduc qui exportera également vers l’Europe, a ajouté la DG de l'ONHYM.
Rappelant la crise énergétique que traverse le monde actuellement, Mme Benkhadra a noté que le gaz est important pour diversifier les sources d'énergie européennes.
Et de conclure que “nous travaillerons la main dans la main avec le Nigeria et la National Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC) et la CEDEAO et ses 14 pays, en plus de la Mauritanie, pour la réussite de ce projet afin de donner à l’Afrique la place encore plus grande qu’elle doit avoir à l’échelle internationale".
Le mémorandum d’entente a été paraphé par Sediko Douka, Commissaire de la CEDEAO chargé de l'Infrastructure, l'Energie et la digitalisation, Mallam Mele Kolo Kyari, Président Directeur Général de la NNPC, qui représente le Nigeria, et Mme Benkhadra, représentante du Maroc.
La cérémonie s’est déroulée en présence notamment de la ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah, du ministre de l'Investissement, de la Convergence et de l'Evaluation des Politiques publiques, Mohcine Jazouli, et du directeur général de l’Office de l’électricité et de l’eau potable Abderrahim El Hafidi.
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