Les organisateurs avaient invité les réalisateurs de films courts métrages de fiction, animation ou documentaire du monde entier, à soumettre leurs œuvres durant la période du 1er au 31 août courant.
La comédienne Irène Tassembédo, chargée de l'équipe d'organisation de l'évènement, estime que "Ouaga Côté Court" peut devenir une étape importante du circuit africain, voire mondial, des évènements dédiés au cinéma.
« Ouaga Côté Court ambitionne de devenir un festival de tout premier plan au niveau continental et global, dédié au court métrage dans toute sa diversité, accueillant des créateurs du monde entier », a-t-elle déclaré.
Elle souligne que le potentiel de l’évènement semble être lié au manque d’exposition des court-métrages africains. « Il n’y a que très peu d’espaces de diffusion pour les courts métrages sur le continent africain, alors qu’ailleurs dans le monde, des festivals de très grande qualité et de haute notoriété sont dédiés à cette forme de création cinématographique», a-t-elle relevé lors d'une rencontre avec les médias.
A signaler que la capitale burkinabé abrite aussi le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou "FESPACO", l'un des plus grands festivals de cinéma africains.
Créé en 1969 sous le nom de « Premier festival de Cinéma Africain de Ouagadougou », le FESPACO se déroule tous les deux ans.
La 28-eme édition de ce festival panafricain est prévue du 25 février au 04 mars 2023.
A rappeler que le film "La femme du fossoyeur" du Somalien Khadar Ahmed, a été sacré Etalon d’Or de Yennenga, lors de la 27-ème édition du Fespaco, organisée du 16 au 23 octobre 2021.
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