"Alors que le monde continue de lutter contre les impacts considérables et les nouvelles variantes du COVID-19, il demeure urgent de maintenir et de renforcer l'engagement et la coordination politiques pour mettre fin à la phase aiguë de la pandémie", lit-on dans la déclaration conjointe ayant sanctionné la réunion des ministres des Affaires étrangères du Plan d'action mondial sur le COVID-19, publiée par le département d'Etat américain.
La réunion a vu la participation de plus de 25 pays, l'Union européenne, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale. "Les ministres des Affaires étrangères et les hauts dirigeants des pays, des régions et des organisations internationales ont réaffirmé la nécessité d'un leadership international coordonné et d'une volonté politique pour mettre fin à la phase aiguë de la pandémie de COVID-19 et renforcer la préparation aux futures menaces de pandémies", selon le document.
L'accent a été mis à cette occasion sur la nécessité d'un accès équitable et durable à des vaccins, des diagnostics et des traitements sûrs, efficaces, de qualité garantie et abordables, ainsi que des mesures que les pays peuvent prendre pour accroître la confiance dans les vaccins.
A cet effet, les participants ont passé en revue les actions visant à soutenir la production, la distribution et l'utilisation efficaces des diagnostics et des thérapeutiques. En cherchant à combler le déficit de financement pour la préparation et la réponse à la pandémie, les participants ont également discuté de la manière dont les pays peuvent soutenir et financer de nouvelles initiatives telles que le Fonds intermédiaire financier et des voies à suivre pour des mécanismes tels que ACT-A et COVAX.
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a réitéré son inquiétude face à l'augmentation des cas de COVID-19 dans le monde, rappelant l'importance d'assurer la vaccination de tous les personnels de santé, les personnes âgées et les groupes à risque, afin d'atteindre l'objectif de l'OMS d'une couverture vaccinale de 70 % dans tous les pays.
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken a souligné, pour sa part, que de nouvelles variantes continuent de présenter un risque pour la réponse au COVID-19, notant que l'action mondiale face à cette phase aiguë de la pandémie "n'est pas terminée malgré d'autres demandes et crises qui sollicitent l'attention mondiale".
Il a également souligné l'impératif de renforcer l'architecture mondiale de la sécurité sanitaire afin de prévenir et de se préparer aux futures menaces à la santé.
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