Dans une lettre adressée à Johnson, Lord David Wolfson a critiqué la "réponse officielle" aux "infractions répétées aux règles", soulignant que "l'échelle, le contexte et la nature" des violations des règles anti-Covid au sein du gouvernement étaient incompatibles avec l'État de droit. Sous secrétaire d'État depuis décembre 2020, Lord Wolfson, avocat de profession, était en charge des droits de l'homme et de la constitution. Il a soutenu qu'il n'avait "aucune autre option" que de démissionner, compte tenu de ses "obligations professionnelles".
Après avoir été mis à l'amende par la police, M. Johnson a concédé que "les gens étaient en droit de s'attendre à mieux", avant de renouveler ses excuses tout en écartant l'éventualité d'une démission.
Le Chancelier de l’Échiquier Rishi Sunak et l'épouse du Premier ministre Carrie Johnson se sont également vu infliger une amende pour les mêmes motifs. Le leader travailliste Keir Starmer a estimé mardi que M. Johnson et M. Sunak devaient démissionner, soulignant que "la Grande-Bretagne mérite mieux". "Boris Johnson et Rishi Sunak ont enfreint la loi et menti à plusieurs reprises au public britannique. Ils doivent tous deux démissionner", a-t-il martelé.
Ce scandale avait mis dans l'embarras Boris Johnson et ses proches collaborateurs pendant de nombreuses semaines, mais le dirigeant conservateur, qui a déjà présenté mi-janvier des excuses publiques à la Chambre des Communes, avait exclu toute démission, appelant à attendre les conclusions de l'enquête policière.
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