Plusieurs dizaines de protestataires ont pu pénétrer dans le palais de Justice, en dépit de la présence des forces de sécurité. Des bousculades ont eu lieu, et les proches des victimes ont réussi à bloquer plusieurs accès menant au palais.
Le dossier de l'enquête n'est pas pris au sérieux, s'est lamenté l'activiste et journaliste Samir Skaf, cité par la NNA, dénonçant " l'insouciance inacceptable de la justice quant à cette affaire".
"Nous nous tenons aux côtés des familles des victimes et demandons au pouvoir judiciaire de faciliter l'enquête. Nous avons peur de perdre la cause et la vérité. Nous avons peur qu'on entrave l'enquête du juge Bitar. Il a été suspendu pendant deux mois", a-t-il ajouté.
Les manifestants ont brandi des portraits des victimes et des banderoles appelant à "soutenir la justice et à accélérer les recours qui obstruent le cours de l'enquête et la voie de la justice, réclamant par ailleurs, la poursuite de l'enquête du juge Tarek Bitar, paralysée depuis plusieurs semaines sur fond d'ingérences politiques.
L'enquête est suspendue depuis le 23 décembre 2021, dans l'attente de la décision de la juge Rola Al-Masry, qui devait trancher dans la question du recours déposé à l'encontre du juge Bitar, afin que ce dernier puisse reprendre son enquête.
Le 4 août 2020, une explosion s'est produite dans le port de Beyrouth, tuant 217 personnes et blessant environ 7 000 autres, en plus de dégâts matériels massifs touchant les bâtiments résidentiels et commerciaux.
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