Le logiciel Pegasus, capable de siphonner de manière discrète les informations contenues dans les téléphones portables, a été mis en cause dans de nombreux pays l'an dernier, y compris en France dont des responsables politiques et des journalistes auraient ainsi été espionnés par les services secrets marocains, selon une enquête menée par un consortium de 17 médias.
Ces abus présumés ont valu à NSO Group d'être placé en novembre sur la liste noire du département américain du Commerce, en tant que menace pour la sécurité des Etats-Unis, décision qui avait à l'époque été critiquée par les autorités israéliennes.