Le Maroc continue de briller sur la scène internationale en matière de gestion de la Covid-19. Après avoir mené à tambour battant la campagne vaccinale, le Royaume serait parmi les premiers pays arabes et africains à commercialiser Molnupiravir, le médicament anti covid-19 de l'Américain Merck. Ce dernier vient d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché marocain et sera bientôt disponible au niveau des pharmacies.

Une bonne nouvelle pour les Marocains qui espèrent tourner à jamais la page Covid-19. Alors que la campagne de vaccination avance -doucement, mais sûrement-, le Royaume passe à la vitesse supérieure en se dotant d’un autre sésame contre le coronavirus (Covid-19).

Les autorités sanitaires viennent d’octroyer l’autorisation de mise sur le marché au médicament Molnupiravir, commercialisé par le laboratoire américain Merck.   "Le médicament anti covid-19 du laboratoire américain Merck sera disponible au Maroc dans les jours à venir. Après plusieurs mois de négociations avec le laboratoire américain, la Direction des médicaments et de la pharmacie (DMP) a donné l’autorisation de mise sur le marché du Molnupiraver. Une fois disponible, ce traitement sera inclus dans le protocole thérapeutique", confie à SNRTnews, Dr Said Moutawakil, réanimateur et membre du comité technique et scientifique de gestion de la crise Covid-19. 

La pilule antivirale de Merck est un traitement par voie orale. Ce médicament, qui est déjà commercialisé aux États-Unis et dans plusieurs pays européens, a prouvé son efficacité et sa capacité à réduire de moitié les hospitalisations ainsi que les formes graves de l’infection.

D’autres sésames dans le pipe 

Et ce n’est pas tout … le Royaume est aussi sur le point d’acquérir d’autres médicaments pour muscler davantage son armure contre le virus à multiples variants. "Le Maroc a entamé les négociations pour acheter les pilules de Pfizer, mais aussi des médicaments fabriqués par des laboratoires chinois et indiens qui sont en cours d’instruction", confie encore le médecin. 

"Le vaccin est une excellente solution pour limiter la propagation du virus, mais il n’est pas suffisant, à lui seul, pour faire face au virus, surtout devant ce phénomène d’échappement vaccinal", explique Dr. Moutawakil pour qui "les médicaments, le vaccin ainsi que les mesures barrières seront nos armes pour faire face à la propagation de la pandémie".