"Greg Kelly n'est pas coupable", a déclaré mercredi son principal avocat Yoichi Kitamura devant les juges lors d'une dernière audience au tribunal de district de Tokyo.
Selon sa défense, Kelly n'était pas non plus à la tête d'une quelconque "conspiration" chez Nissan sur ce dossier, contrairement à ce que les procureurs ont affirmé.
Carlos Ghosn et Greg Kelly avaient été interpellés au Japon le même jour en novembre 2018, puis placés en liberté sous caution dans l'attente de leur procès. Tous deux clament leur innocence depuis le début de l'affaire.
L'ancien magnat de l'automobile franco-libano-brésilien a fui le Japon fin 2019 dans des circonstances rocambolesques, et vit depuis au Liban, qui n'extrade pas ses ressortissants. M. Kelly s'est ainsi retrouvé en première ligne face aux juges nippons.
La loi japonaise prévoit comme peine théorique, dix ans de prison pour Kelly, pour avoir aidé Ghosn à dissimuler 9 milliards de yens (1,5 million d'euros) entre 2010 et 2018, que Nissan devra payer aux autorités boursières japonaises.
Kelly, juriste de profession, vit actuellement en liberté sous caution depuis fin 2018, avec interdiction de quitter le territoire japonais durant la procédure pénale en cours.
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