Les autorités sanitaires britanniques ont indiqué, vendredi 22 dernier, avoir placé sous surveillance le sous-variant Delta se propageant au Royaume-Uni, qui semble plus transmissible mais pas plus dangereux, dans un contexte d'envolée des cas de Covid-19.
Le variant "AY4.2" représentait la semaine dernière 6 % des cas au total au Royaume-Uni, a précisé dans son bulletin hebdomadaire la UK Health Security Agency, qui l'a classé comme "variant en cours d'investigation".
Il ne représente donc pas en l'état un "variant inquiétant". "Des éléments préliminaires semblent prouver qu'il présente un taux de transmission plus élevé par rapport au Delta", a expliqué l'agence de santé publique britannique.
Bond de l’épidémie
"Des preuves supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si c'est lié à un changement dans le comportement du virus ou aux conditions épidémiologiques", a-t-elle ajouté. En revanche, ce variant "ne semble pas causer de version plus grave de la maladie ou rendre les vaccins actuellement distribués moins efficaces", a-t-elle souligné.
Ce variant provoque l'inquiétude au moment où le Royaume-Uni subit l'un des pires niveaux de contamination au monde. Après avoir enregistré jeudi plus de 50 000 cas pour la première fois en trois mois, il a recensé vendredi 49 298 cas et 180 décès, portant le bilan total de la pandémie à 139 326 morts dans le pays.
Les autorités sanitaires britanniques ont indiqué, vendredi 22 octobre, avoir placé sous surveillance le sous-variant Delta se propageant au Royaume-Uni, qui semble plus transmissible mais pas plus dangereux, dans un contexte d'envolée des cas de Covid-19. Le variant "AY4.2" représentait la semaine dernière 6 % des cas au total au Royaume-Uni, a précisé dans son bulletin hebdomadaire la UK Health Security Agency, qui l'a classé comme "variant en cours d'investigation".
Pas de retour de restrictions
Malgré les appels de plus en plus pressants du monde médical, le Premier ministre Boris Johnson refuse de remettre en place certaines restrictions, comme le masque en intérieur, après avoir levé les dernières contraintes en juillet.
Le chef du gouvernement a néanmoins jugé vendredi "sensé" de porter le masque en intérieur, tout en rappelant que la priorité du gouvernement était de convaincre les plus de 50 ans de recevoir une troisième dose, alors que la campagne de rappel reste poussive.
La vague actuelle est attribuée par certains scientifiques à l'absence de restrictions, à la baisse d'immunité des plus fragiles vaccinés très tôt au Royaume-Uni mais aussi à la faible vaccination des adolescents.
Selon la dernière étude hebdomadaire du Bureau national des statistiques, les taux de contamination sont les plus élevés chez les enfants en Angleterre, avec près de 8 % des élèves du secondaires (11-16 ans) infectés mi-octobre, et 3,8 % pour les 2-11 ans contre 1,79 % pour l'ensemble de la population.
Cela fait espérer un apaisement lors des vacances scolaires la semaine prochaine.
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