« Seuls 60.000 Saoudiens et étrangers résidents dans le royaume et vaccinés ont été autorisés à participer cette année au hajj, l'un des plus grands rassemblements religieux du monde, alors qu'ils étaient quelque 2,5 millions en 2019 », ont affirmé les autorités saoudiennes.
Ces élus de cette année 2021 ont été choisis parmi 558.000 résidents et nationaux saoudiens, qui pour être éligibles devaient avoir entre 18 et 65 ans, être vaccinés et ne pas souffrir d'une maladie chronique.
Et si jusqu’au jour d’aujourd’hui, aucun pèlerin n'a été infecté par le coronavirus depuis le début du grand pèlerinage, assurent les autorités saoudiennes, le pays a enregistré plus de 500.000 cas, dont 8.075 morts.
Ces autorités, qui avaient déclaré vouloir prendre "les précautions sanitaires les plus strictes" cette année, annoncent que les pèlerins sont divisés en petits groupes lors de chaque étape du pèlerinage.
Les autorités ont aussi introduit une "carte électronique du hajj" permettant un accès sans contact aux campings et hôtels pour pèlerins et aux transports vers les sites religieux.
Le hajj, l'un des cinq piliers de l'islam que les musulmans doivent accomplir au moins une fois dans leur vie si leur santé et leurs finances le permettent, est habituellement une source de prestige et de revenus importants pour le royaume saoudien. Mais avec l’entrée fracassante du Coronavirus, le hajj n'a rien rapporté à l'Arabie saoudite depuis deux années déjà…
Maria Idrissi
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