Cette exposition, qui se tient dans le cadre de la coopération culturelle entre le Maroc et le Portugal dans le domaine du patrimoine et de l'archéologie, offre une sélection de photographies accompagnées de textes et de commentaires, a indiqué le ministère sur son site Internet.
La mission archéologique luso-marocaine, qui travaille sur le site depuis 2012, a supervisé la réalisation de cette exposition et la préparation de son contenu lors d'un protocole de coopération entre la direction du patrimoine culturel et la Faculté des sciences sociale set humaines de la Nouvelle université de Lisbonne (Nova).
Selon la même source, l'objectif de cette initiative artistique est de mettre en évidence la valeur historique du site, ses structures archéologiques et l'histoire et la nature des recherches archéologiques menées.
Organisé conjointement par la Direction du patrimoine culturel relevant du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports- département de la culture-, la Nova, l'ambassade du Portugal au Maroc et l'Institut Camões de coopération et de langue, cet événement a aussi pour but de mettre la lumière sur le périmètre du site en termes de développement socio-économique et culturel et de croissance urbanistique.
L'exposition vise, en sus, à sensibiliser à l'importance de préserver ce site en vue de mieux l'intégrer dans le développement local, d'après les organsiateurs.
Cette initiative présente les plus importants vestiges archéologiques du site archéologique Ksar Seghir, qui se trouve sur la côte méditerranéenne occidentale entre la ville de Tanger et le préside occupé de Sebta, à environ 6 km à l’ouest du port Tanger Méditerranée.
L'exposition virtuelle est disponible dans les langues arabe, portugaise, française et anglaise et accessible via le lien https://expo.ksarseghir.fcsh.unl.pt/fr/home-fr/.
La région de Ksar Seghir a connu une occupation romaine et vu ses temps glorieux durant la période islamique, grâce à son port qui était le plus en usage lors des traversées vers l’Andalousie, et ce, depuis la traversée de Tarik Ibn Ziyad en 711. Selon les textes, la ville a été occupée depuis le haut-moyen âge jusqu’au la période moderne avec la domination portugaise.
Les restes archéologiques sont les "témoins d’une cité importante, encore peu explorée, exceptionnelle par son schéma circulaire et sa muraille imposante construite sous le souverain mérinide Abu Yaacoub Yussuf. Le site renferme en outre, plusieurs monuments d’époque médiévale et portugaise", lit-on au site du département.
Le site du Ksar Seghir dispose d’un centre d’interprétation du patrimoine qui propose de riches données archéologiques et historiques. Il expose également plusieurs artefacts qui témoignent de son importance et connaît périodiquement des compagnes de fouilles archéologiques.
En poursuivant votre navigation sur notre site internet, vous acceptez que des cookies soient placés sur votre terminal. Ces cookies sont utilisés pour faciliter votre navigation, vous proposer des offres adaptées et permettre l'élaboration de statistiques. Pour obtenir plus d'informations sur les cookies, vous pouvez consulter notre Notice légale
Restez informé. Acceptez-vous de recevoir nos notifications ?