Il faut dire que le numéro un mondial de l'automobile s'est bien préparé à gérer les contraintes de production liées à la pénurie des puces, et ce, depuis les dix dernières années. Pour mémoire, le triple désastre du 11 mars 2011 (séisme, tsunami et accident nucléaire de Fukushima) avait mis à genoux des pans entiers de l'industrie japonaise pendant des mois, en particulier son secteur automobile, compte tenu des ruptures de production liées à sa chaîne d'approvisionnement au Japon. Toyota avait d'ailleurs souffert, comme les autres constructeurs automobiles à l'époque et n'est parvenue à normaliser sa production nationale qu'au bout de six mois.