Le Maroc affiche une évolution positive avec un PIB en valeur de 1330,2 milliards de dirhams, en progression de 4,4% par rapport à 2021. Les secteurs financiers et non financiers se positionnent en moteurs économiques majeurs, contribuant à 45,3% du PIB. Cependant, le HCP souligne une légère contraction de la part des ménages et des institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) à 28,9%. Malgré cette croissance, le besoin de financement national a creusé, atteignant 46,9 milliards de dirhams, soit 3,5% du PIB, comparé à 2,3% l'année précédente.
Stratégies face à la détérioration du pouvoir d’achat
Le revenu disponible brut des ménages a augmenté de 5,2%, s'élevant à 910,6 milliards de dirhams, mais le pouvoir d'achat a connu une légère détérioration de 2,5%, influencé par une hausse des prix à la consommation de 6,6%. Les ménages ont réduit leur endettement, avec un flux net des crédits passant de 20,4 milliards à 16,3 milliards de dirhams en 2022.
En parallèle, les sociétés financières ont enregistré une croissance significative des crédits, avec un flux net de 87 milliards de dirhams. Ces tendances économiques soulignent la résilience du Maroc face à des défis financiers tout en révélant des opportunités pour une gestion stratégique de l'économie nationale.
Besoin de financement en hausse
L'économie marocaine témoigne également de variations dans l'épargne nationale, qui a régressé de 0,9% en 2021, totalisant 356,1 milliards de dirhams. Les sociétés financières et non financières ont contribué à hauteur de 60,8%, tandis que les ménages et les ISBLSM ont représenté 29,7%. Malgré une amélioration de 7,5% dans la formation brute du capital fixe, atteignant 360,8 milliards de dirhams, le besoin de financement national a augmenté, soulignant une détérioration des capacités de financement des sociétés financières et des ménages.
Endettement : les soubresauts des secteurs économiques
Les secteurs clés ont vécu des fluctuations notables dans leur endettement. Les sociétés non financières ont massivement recouru aux crédits bancaires, enregistrant un flux net de 44,4 milliards de dirhams en 2022. Le secteur de l'État, quant à lui, a connu une baisse des émissions du Trésor public, avec un flux net de 20,5 milliards de dirhams. Dans le domaine des ménages, l'endettement a diminué, avec un flux net de crédits de 16,3 milliards de dirhams et une hausse significative des dépôts, atteignant 89,6 milliards de dirhams.
Ces ajustements financiers mettent en lumière une stratégie réfléchie pour maintenir la stabilité économique et préparer le terrain pour de futurs investissements. La capacité du Maroc à relever ces défis tout en capitalisant sur les opportunités positionne le pays sur la voie d'une croissance économique durable.
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