Lors d'une rencontre à Rabat, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a pris connaissance du rapport annuel 2022 de l'Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), présenté par sa présidente Nezha Hayat. Ce rapport souligne les faits marquants de l'année, les avancées chiffrées, et les initiatives stratégiques visant à stimuler les marchés financiers. L'AMMC se distingue notamment par l'introduction de nouvelles instruments financiers, tels que le financement participatif et les certificats de sukuk, soulignant son engagement en faveur de l'innovation et de la transparence sur le marché des capitaux.

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a reçu en audience Nezha Hayat, présidente de l'Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), le 7 décembre à Rabat. L'occasion pour cette dernière de présenter le rapport annuel de l'AMMC pour l'année 2022, retraçant les moments forts de l'année écoulée sur les marchés financiers.

Le rapport met en lumière l'évolution quantitative du marché des capitaux en 2022, soulignant la stabilité des transactions au sein de cet écosystème financier. Il détaille également les réalisations de l'AMMC au cours de cette période, alignées sur son plan stratégique s'étalant de 2021 à 2023. Ce plan vise à dynamiser les marchés, à créer un espace alternatif pour les petites et moyennes entreprises, et à développer le marché des capitaux pour renforcer son rôle dans le financement de l'économie nationale.

Lors de la rencontre, Nezha Hayat a réaffirmé l'engagement de l'AMMC en faveur du développement du marché des capitaux. Elle a mis en avant l'introduction de nouveaux instruments financiers, tels que le financement participatif (crowdfunding) et les certificats de sukuk. Ces derniers, ayant fait l'objet d'une première émission par une collectivité territoriale au Maroc, illustrent la volonté de l'AMMC d'innover et de diversifier les opportunités sur le marché.

La présidente de l'AMMC a également souligné l'intégration de l'innovation et de la transformation digitale comme leviers de développement. Ces avancées s'accompagnent d'une vigilance accrue quant à la protection de l'épargne investie en instruments financiers, ainsi que du maintien de la transparence et de l'intégrité du marché des capitaux.