À fin octobre, le Trésor affiche un creusement du déficit, s'élevant à 37,1 milliards de dirhams, suite à des recettes encaissées en progression, mais des dépenses émises en hausse, indiquant une situation financière sous pression selon les données de la Trésorerie générale du Royaume (TGR).

À la fin du mois d'octobre, les données de la Trésorerie générale du Royaume (TGR) ont révélé un déficit croissant du Trésor, se chiffrant à 37,1 milliards de dirhams, un écart significatif attribué à des recettes en progression et des dépenses émises en hausse.

Les recettes ordinaires brutes ont affiché une augmentation de 8,9% sur les dix premiers mois de l'année, atteignant 264,7 milliards de dirhams, soit un surplus de 21,6 milliards par rapport à la même période de l'année précédente. Ces progrès sont principalement attribués à la performance positive des impôts directs, droits de douane, impôts indirects, droits d'enregistrement et de timbre, ainsi que des recettes non fiscales.

Par ailleurs, les dépenses émises au titre du budget général ont augmenté de 20,6%, atteignant 418,8 milliards de dirhams, en raison d'une augmentation des dépenses de fonctionnement, d'investissement et des charges de la dette budgétisée.

L'exécution de la loi de Finances a abouti à un déficit du Trésor de 37,1 milliards de dirhams, un écart considérable comparé aux 25 milliards de dirhams enregistrés à la même période l'année précédente, malgré un solde positif de 37,3 milliards de dirhams généré par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’État gérés de manière autonome.