L'attaque a été rapidement associée aux mercenaires du Polisario, la milice séparatiste qui a longtemps mené des hostilités de faible intensité contre les Forces armées royales. Selon des informations partagées par le forum FAR-Maroc, ces roquettes semblent être de même nature que celles utilisées par le Polisario contre la ligne de défense, depuis leur rupture unilatérale du cessez-le-feu. Elles présentent une évolution notable de leurs capacités, avec une portée étendue et des caractéristiques à fragmentation, suggérant une implication de leurs alliés iraniens via le Hezbollah et un soutien logistique algérien.
Des roquettes à l’histoire héroïque
Katioucha, le surnom des lance-roquettes multiples d'origine soviétique, est un rappel de la Seconde Guerre mondiale. Ces redoutables engins étaient utilisés pour créer des tirs de barrage massifs et dévastateurs. Cependant, leur précision laissait souvent à désirer.
Le BM-21 Grad, également d'origine soviétique, est un lance-roquette multiple de 122 millimètres, développé dans les années 1960. Il a été largement exporté et a fait son apparition dans de nombreux conflits mondiaux. Le forum FAR-Maroc souligne que ces dernières versions modernisées témoignent de l'évolution des capacités des milices terroristes du Polisario.
Une tentative de saisir l’attention
Pour les experts, ces attaques à Es-Smara semblent être une tentative du Polisario d'attirer l'attention sur le conflit, imitant, dans une certaine mesure, les attaques du Hamas sur le territoire israélien récemment. Après une série de tentatives infructueuses tout au long de la ligne de défense marocaine, le Polisario aurait ressenti la pression des camps de Tindouf en Algérie, en particulier après la neutralisation de nombreux de ses dirigeants militaires par l'armée marocaine.
Une réponse déterminée
L'ambassadeur représentant permanent du Maroc à l'ONU a qualifié ces tirs de projectiles sur des habitations à Es-Smara d'acte terroriste lors d'une conférence de presse. Il a souligné que cet "acte de guerre" ne resterait pas impuni et que les auteurs devraient assumer leurs responsabilités, tant sur le plan juridique que politique. L'ombre de la violence persiste, mais la détermination à y mettre un terme est tout aussi tangible.
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