"La demande extérieure nette n’aurait pas été favorable à l’activité en 2022, soustrayant 1,3 point à la croissance économique globale. Les exportations auraient été particulièrement dynamiques, mais la progression des importations aurait été plus soutenue, tirée par les produits de l’énergie, de l’alimentaire et de la chimie", a indiqué, hier jeudi à Rabat, le Haut Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami, dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du HCP, Ayachi Khellaf, lors d'une conférence de presse dédiée à la présentation dudit Budget prévisionnel.
En conséquence, le déficit commercial se serait aggravé, s’établissant à -22,7% du produit intérieur brut (PIB), a-t-il fait savoir, notant que le renforcement des échanges de services aurait, toutefois, limité celui en ressources à -15%, mais le déficit courant se serait aggravé, s’établissant à -4,9% du PIB en 2022.
Pour sa part, le taux d’épargne nationale se serait réduit à 27,8% du PIB au lieu de 28,8% l’année antérieure et le besoin de financement de l’économie nationale se serait renforcé pour atteindre son plus haut niveau des cinq dernières années, soit 4,9% du PIB en 2022.
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