L'amendement propose de donner la possibilité aux Français d'utiliser des huiles usagées comme alternatives au carburant pour certains types de voitures (anciens modèles diesel). Il s'agit de réutiliser l'huile de tournesol ou de colza usagée, la filtrer puis la décanter, pour enfin pouvoir la transformer en carburant. Actuellement, l'utilisation de ces huiles usagées à cet effet restent interdites aux particuliers.
"Alors que le diesel dépasse les 2 euros le litre à la pompe, cette solution permet tout à la fois de soulager immédiatement le porte-monnaie des Françaises et des Français, de limiter la pollution issue des moteurs diesel et de réduire la dépendance énergétique du pays", argue Julien Bayou, chef du parti Europe Écologie les Verts (EELV), l'origine de cette proposition.
Selon le texte de l'amendement, 10 litres d'huiles alimentaires usagées pourraient générer 8 litres de carburant.
En mai 2021, la compagnie Air France a vu décoller son premier avion doté de "carburant durable d'aviation", composé à 20% d'huile de cuisson. Depuis le 1er janvier 2022, les compagnies aériennes ont l'obligation d'utiliser au minimum 1 % de ce biocarburant.
Quelques années plus tôt, le groupe français Avril, situé dans l'Aube, annonçait la création d'un carburant 100 % composé d'huile de colza, destiné à faire rouler les camions et les bus. Cette pratique est par ailleurs bien plus développée en Europe, notamment en Belgique où environ 20 % du biodiesel est fabriqué à partir des huiles de fritures et l'usage pour les particuliers y est autorisé depuis longtemps.
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