S'exprimant lors d'un point de presse dédié à la présentation du budget économique exploratoire relatif à 2022 et 2023, M. Khellaf a souligné que quatre hypothèses ont été retenues pour les perspectives de l'année 2023.
Il s'agit d'une campagne agricole 2022/2023 moyennes, d'un ralentissement de la demande mondiale adressée au Maroc de 5,9% en 2022 à 3,6% en 2023, de la reconduction de la politique budgétaire en vigueur en 2022 et d'un cours de pétrole aux alentours de 100$/baril, a-t-il précisé.
En effet, la croissance économique devrait être soutenue par une forte demande intérieure, contribuant à hauteur de 3,6 points à la croissance, tandis que la demande extérieure aurait une contribution nulle, a relevé M. Khellaf. De son côté, le déficit budgétaire se maintiendrait à 5,5% du Produit intérieur brut (PIB) en 2023, alors que les déficits externes devraient connaître un allègement timide, a-t-il noté.
S'agissant de l'épargne nationale, elle afficherait une quasi-stagnation, à hauteur de 26,5% du PIB au lieu de 26,6% du PIB en 2022. L'épargne intérieure se situerait à 21,2% du PIB. Pour sa part, la dette publique globale devrait s'établir à 83,3% du PIB et la dette du Trésor à 68,9% du PIB.
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