Les avis de l’Exécutif européen sont basés sur l'évaluation de trois ensembles de critères d'adhésion à l'UE : critères politiques et économiques et capacité du pays à assumer les obligations liées à l'adhésion à l'UE. Ils tiennent également compte des efforts déployés par l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie pour mettre en œuvre leurs obligations au titre des accords d'association (AA), y compris les zones de libre-échange approfondi et complet (ALECA).
Pour l’Ukraine, la Commission européenne a constaté que, dans l'ensemble, le pays est ‘’bien avancé pour atteindre la stabilité des institutions garantissant la démocratie, l'État de droit, les droits de l'homme et le respect et la protection des minorités’’, ajoutant que Kiev a également poursuivi ses ‘’solides performances macroéconomiques, faisant preuve d'une résilience remarquable avec une stabilité macroéconomique et financière, tout en ayant besoin de poursuivre des réformes économiques structurelles ambitieuses’’.
En ce qui concerne la Moldavie, la Commission a conclu que le pays ‘’dispose d'une base solide pour atteindre la stabilité des institutions garantissant la démocratie, l'État de droit, les droits de l'homme et le respect et la protection des minorités’’, relevant que les politiques macroéconomiques ont été ‘’raisonnablement saines’’, et des progrès ont été accomplis dans le renforcement du secteur financier et de l'environnement des affaires. L’Exécutif a, toutefois, estimé que des réformes économiques "essentielles" restent à entreprendre.
S’agissant de la Géorgie, la Commission a jugé que la Géorgie disposait d'une base pour atteindre la stabilité des institutions garantissant la démocratie, l'État de droit, les droits de l'homme et le respect et la protection des minorités, ‘’même si les développements récents ont sapé les progrès du pays’’. Le pays a également atteint, selon elle, ‘’un bon degré de stabilité macroéconomique et dispose d'une solide politique économique et d'un environnement commercial favorable, mais de nouvelles réformes sont nécessaires pour améliorer le fonctionnement de son économie de marché’’.
"L'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie partagent l'aspiration forte et légitime d'adhérer à l'Union européenne. Aujourd'hui, nous leur envoyons un signal clair de soutien dans leurs aspirations, alors même qu'ils font face à des circonstances difficiles", a commenté Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
Sur la base des avis de la Commission européenne, les États membres de l'UE devront désormais décider à l'unanimité des prochaines étapes.
Les demandes d'adhésion à l'UE de l'Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie, à la lumière des avis de la Commission, seront discutées lors du prochain Conseil européen des 23 et 24 juin.
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