Savoir quand recharger son téléphone est tout un art. Tout le monde aimerait préserver sa batterie aussi longtemps que possible. Mais quid de la consommation des chargeurs que l’on branche sur nos prises murales ? À l’occasion de la Journée de la Terre en ce 22 avril, DxOMark — laboratoire connu pour ses tests photo, audio, d’autonomie, de charge et d’écran — a voulu apporter quelques éclairages sur ce sujet.
Avant de découvrir les chiffres intéressants du rapport de DxOMark, il est bon de rappeler quelques informations. Tout d’abord, une fois que votre smartphone a atteint les 100 % de batterie, le chargeur se contente d’envoyer de l’énergie par à-coups, juste ce qu’il faut pour maintenir l’appareil à bloc. Cela ne requiert qu’une petite centaine de milliwatts en fonction de la durée. Ensuite, si vous laissez le chargeur branché, mais que vous débranchez le smartphone, la consommation passe à seulement quelques dizaines de milliwatts.
En d’autres termes, cela n’a pas de réel effet sur votre facture d’électricité tandis que l’impact environnemental paraît limité. En réalité, il ne l’est pas vraiment.
Une consommation non négligeable à l’échelle mondiale
DxOMark partage une infographie qui vient mettre à mal ce raisonnement. Le laboratoire français précise que le fait de recharger les 5,2 milliards de smartphones utilisés dans le monde, nous consommons 20 Térawatts-heures en un an. On apprend que cela équivaut à toute la consommation d’électricité de la région Bretagne sur une année.
Surtout, la consommation résiduelle — celle générée par les chargeurs qui restent branchés même sans être connectés à un appareil — représente mine de rien 10 % de cette consommation électrique globale.
Un bon rappel, s’il le fallait, que même des actions qui paraissent anodines dans le quotidien de chacun peuvent prendre de très grosses proportions quand on les considère sur le plan macro. DxOMark cherche évidemment à sensibiliser le public pour que nous adoptions de meilleurs comportements. Si toutes les personnes concernées faisaient en effet cet effort, ce serait une excellente nouvelle.
Toutefois, il ne faudrait pas non plus laisser entendre que ce genre de bonnes initiatives suffiront à compenser l’inaction climatique que d’aucuns déplorent auprès des politiques ou de certaines grandes entreprises.
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