Au-delà du jeûne et des pratiques religieuses, le Ramadan offre une ambiance exceptionnelle où l’aspect culturel est porté à son paroxysme. Les traditions et les rituels locaux procurent aux touristes une expérience unique empreinte d’un fort sentiment de spiritualité.
La période du mois sacré n’a donc rien à envier aux autres saisons touristiques, car si la vie ne reprend vigueur qu’à la rupture du jeûne, le folklore ramadanesque singulier a toujours su attirer les voyageurs des quatre coins du monde en quête de philosophie.
Après deux périodes ramadanesques perturbées par un couvre-feu sanitaire, l'accalmie de la situation épidémique offre l’occasion, aussi bien pour les Marocains que pour les touristes étrangers, de (re)vivre les célébrations de ce mois de la commensalité pour le plus grand bonheur de ceux qui les découvrent pour la première fois.
Si l’abstinence reste le maître mot du jeûneur de l’aube à l’appel de la prière d’Al Maghrib, la majorité des établissements hôteliers maintiennent leurs portes ouvertes pour servir la clientèle étrangère.
Les voyageurs peuvent également visiter les espaces culturels et les sites touristiques accessibles au public, et ainsi profiter au maximum de leur séjour sans les inconvénients de l’affluence. Il en va de même pour les touristes nationaux désireux de découvrir de nouvelles traditions ramadanesques locales loin de leurs contrées de résidence.
Approché par la MAP, Amine Karim, voyagiste, a indiqué que la crise sanitaire a opéré un changement dans le comportement du consommateur en ce qui concerne le tourisme.
Affirmant qu’il est encore tôt de se prononcer sur l’engouement des touristes pendant la période du Ramadan par manque de visibilité sur les offres ramadanesques, M. Amine reste optimiste quant à la poursuite de la relance touristique nationale.
Le professionnel a, dans ce sens, insisté sur l’importance de développer de nouveaux produits intégrant les spécificités du mois sacré, lesquels proposeront des activités culturelles, de bien-être ou encore relatives au tourisme durable.
Il a par ailleurs expliqué, qu’à l'accoutumée, les touristes locaux voyagent le plus souvent en famille à partir des deux premières semaines. "Nous recevons des réservations de la part de voyageurs voulant troquer la routine de la préparation quotidienne du ftour pour se ressourcer”, a-t-il dit.
"Ramadan est d’abord un mois de santé et de purification, c’est pourquoi la tendance durant cette période s’oriente généralement vers le tourisme de nature (écotourisme)", a-t-il ajouté. "Ce n’est pas une période très touristique mais il y a de quoi faire lorsque les offres se présentent", a conclu M. Amine.
Zin El Abidine Taimouri
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