Cette évolution serait attribuable, d’une part, à la progression de 2,6% des prix des produits alimentaires, après +0,5% au trimestre précédent et, d’autre part, à la hausse des prix des produits non-alimentaires de +2,3%, au lieu de +1,8%, indique le HCP dans son point de conjoncture du T4-2021 et perspectives pour le T1-2022.
"L’accélération de l’inflation alimentaire proviendrait, principalement, du renchérissement des prix mondiaux des matières premières alimentaires, surtout ceux des huiles végétales et des céréales", explique le HCP. L’évolution des prix des produits non-alimentaires serait due à la récente progression des prix des produits énergétiques, à laquelle se serait ajoutée l’accélération de ceux des produits manufacturés, après leur ralentissement en 2020, ajoute la même source. L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix soumis à l’intervention de l’État et les produits à prix volatils, aurait, pour sa part, poursuivi "sa tendance haussière à un rythme plus prononcé", marquant un accroissement de 2,8% au T4-2021, soit le plus haut niveau atteint depuis près de 13 ans, en raison de l’accélération des prix des produits alimentaires hors frais (+1,3 point de contribution) et, dans une moindre mesure, de ceux des services (+0,9 point) et des produits manufacturés (+0,6 point).
En poursuivant votre navigation sur notre site internet, vous acceptez que des cookies soient placés sur votre terminal. Ces cookies sont utilisés pour faciliter votre navigation, vous proposer des offres adaptées et permettre l'élaboration de statistiques. Pour obtenir plus d'informations sur les cookies, vous pouvez consulter notre Notice légale
Restez informé. Acceptez-vous de recevoir nos notifications ?