“L’Opération devrait être réalisée formellement au cours de l'année 2022, sous réserve des conditions suspensives habituelles, incluant l'approbation des autorités réglementaires et de la concurrence compétentes”, indique BNP Paribas dans un communiqué.
La considération de prix totale représente “1,72 fois la valeur de l’actif net tangible de Bank of the West et 20,5 % de la capitalisation boursière de BNP Paribas, pour une contribution moyenne de Bank of the West au résultat avant impôt du Groupe au cours des dernières années d'environ 5 %”, ajoute la première banque de l’Union européenne.
L'Opération devrait générer lors de sa réalisation une plus-value exceptionnelle (nette d'impôts) estimée à environ 2,9 milliards d'euros”, poursuit-on.
« Cette opération est créatrice de valeur pour toutes les parties ; elle souligne la qualité de Bank of the West (...) l’implantation de BNP Paribas aux États-Unis demeure un pilier stratégique pour le développement de nos franchises d’entreprises et d’institutionnels. Avec cette opération, BNP Paribas confirme son engagement de création de valeur de long terme pour l’ensemble de ses parties prenantes”, a déclaré Jean-Laurent Bonnafé, administrateur directeur général du Groupe BNP Paribas, cité dans le communiqué.
Le groupe français conclura notamment des accords de distribution de long terme avec BMO, son nouveau partenaire, "dans le cadre d'une coopération transfrontalière et de prestation de solutions de financement d'équipement et de gestion de trésorerie en Amérique du Nord".
Concernant les détails financiers de l'opération, BNP Paribas indique qu'il prévoit de procéder à "une distribution extraordinaire sous forme de rachat d'actions après la réalisation de l'opération afin de compenser la dilution attendue du bénéfice net par action. À titre indicatif, un programme de rachat d'actions d'environ 4 milliards d'euros neutraliserait totalement la dilution du bénéfice net par action".
Le groupe bancaire indique également avoir "l'intention de redéployer le produit restant – équivalent à environ 7 milliards d'euros de libération de capital – progressivement et de manière très disciplinée, dans le but d'améliorer la création de valeur à long terme par l'accélération de la croissance organique, en particulier en Europe, des investissements ciblés dans des technologies et des modèles innovants, et des acquisitions ciblées dans des activités à valeur ajoutée".
En poursuivant votre navigation sur notre site internet, vous acceptez que des cookies soient placés sur votre terminal. Ces cookies sont utilisés pour faciliter votre navigation, vous proposer des offres adaptées et permettre l'élaboration de statistiques. Pour obtenir plus d'informations sur les cookies, vous pouvez consulter notre Notice légale
Restez informé. Acceptez-vous de recevoir nos notifications ?