Le réseau social appartenant à Meta a également précisé qu'il effacerait toutes les données de reconnaissance faciale accumulées sur plus d'un milliard d'utilisateurs, selon un communiqué.
"Ce changement va représenter une des plus importantes évolutions en termes d'usage de la reconnaissance faciale dans l'histoire de cette technologie", a noté Jerome Pesenti, le vice-président de la société, chargé de l'intelligence artificielle.
"Plus d'un tiers des utilisateurs quotidiens de Facebook ont activé la reconnaissance faciale et peuvent être reconnus", a-t-il ajouté. "Plus d'un milliard de modèles numériques de reconnaissance faciale" vont donc être supprimés. L'entrée en vigueur de cette décision va alors mettre fin à certains outils populaires du réseau, notamment le fonctionnement de l'algorithme qui devine les noms des personnes présentes dans une photo publiée.
Malgré toutes ses vertus, la reconnaissance faciale suscite cependant de "nombreuses inquiétudes", d'autant que les autorités n'ont pas encore fourni de "règles claires" sur son usage, a souligné Jerome Pesenti.
"Étant donné l'incertitude actuelle, nous pensons que limiter l'utilisation de la reconnaissance faciale à un nombre de cas limité est approprié". Cible de nombreuses accusations quant à la sécurité des données de ses usagers, Facebook a été accusé encore une fois par l’informaticienne Frances Haugen qui a assuré, devant le Congrès américain, le Parlement européen ou encore les participants du Web Summit à Lisbonne que le réseau social faisait passer ses profits avant la sécurité des utilisateurs.
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