L'autorité australienne de la concurrence a estimé que ce projet "enlèverait de la compétition" entre les deux groupes, qui, en temps normal, opèrent 85% des vols entre l'Australie et le Japon.
"L'accord mènerait certainement à affaiblir la concurrence lorsque les vols internationaux reprendront, au détriment des passagers voyageant entre l'Australie et le Japon", selon la même source.
La commission avait indiqué qu'un tel rejet était probable, mais les transporteurs, durement touchés par la pandémie, espéraient, en vain, un sursis.
La compagnie australienne Qantas a exprimé sa "déception" à propos de la décision, estimant que l'accord aurait aidé à "assurer une reprise rapide et durable du Covid".
L'Australie a fermé ses frontières internationales il y a 18 mois afin d'endiguer la propagation du coronavirus.
L'interruption des liaisons aériennes à cause de la pandémie du nouveau coronavirus a plombé la performance des transporteurs, dont Qantas qui a annoncé des revenus en recul de 12 milliards de dollars australiens (7,5 milliards d'euros) sur sa dernière année fiscale par rapport à 2018/2019.
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