Le limogeage de l'ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, est "une expression de la part du chef du gouvernement de la gestion +chaotique+ de la crise avec le Maroc par la diplomatie espagnole", a indiqué l'universitaire dans une déclaration à la MAP.
El Belamachi a relevé, à cet égard, les graves erreurs commises par le gouvernement espagnol, "d'un point de vue politique et diplomatique", qui nuisent à la réputation de l'Espagne en matière des droits de l'Homme, notamment après avoir autorisé l'accueil du chef des milices du "polisario" sous une fausse identité et avec de faux documents.
Il a également noté les attitudes espagnoles ayant succédé à cette tension dans les relations avec le Maroc, sans que la diplomatie espagnole ose présenter des excuses en particulier le choix de la "confrontation" adopté et la tentative d'impliquer l'Union européenne dans cette crise.
Par ailleurs, le président du Centre marocain de la diplomatie parallèle et de dialogue des civilisations a relevé que le Conseil des ministres en Espagne, qui se réunira mardi, "montrera les contours de la politique du nouveau gouvernement".
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, avait annoncé samedi un profond remaniement ministériel, marqué particulièrement par le départ forcé de la très controversée ministre des Affaires étrangères, de l'UE et de la coopération, Arancha Gonzalez Laya.
Critiquée par les milieux politiques espagnols pour sa mauvaise gestion de plusieurs dossiers sensibles, Gonzalez Laya a été remplacée par l'ambassadeur d’Espagne en France, José Manuel Albares.
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