Le Maroc, hôte de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, envisage de reporter l'événement de 2025, suivant la tendance des éditions précédentes et des défis calendaires internationaux.  

Alors que le Maroc se prépare à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2025, une révision du calendrier initial pourrait s'imposer. La tradition récente des reports et les impératifs du calendrier international du football pourraient contraindre le royaume à envisager de nouvelles dates pour l'événement, poursuivant ainsi une tendance observée lors des éditions précédentes. Cette situation complexe soulève des enjeux à la fois logistiques et stratégiques pour les organisateurs locaux et les instances du football mondial.

Un défi de calendrier

Habituellement prévue en juillet 2025, la grande fête du football africain pourrait subir un décalage similaire à celui des éditions précédentes, organisées au Cameroun et en Côte d’Ivoire. Ces tournois, initialement programmés pour des années antérieures, avaient été repoussés d’une année, une modification que le Maroc pourrait aussi appliquer.

Enjeux internationaux

La programmation estivale de la CAN a souvent posé problème à des entités comme la FIFA, l’UEFA et les clubs européens, principalement en raison de la concurrence avec d'autres engagements internationaux. La prochaine Coupe du monde des clubs, prévue aux États-Unis juste avant la CAN, complique davantage les plans initiaux.

Discussions en cours

Récemment, la visite de Gianni Infantino, président de la FIFA, au Maroc, n'était pas seulement pour assister à la finale de la Coupe d’Afrique de futsal. Elle a également servi à discuter des futures dates de la CAN avec les dirigeants locaux et le président de la CAF, Patrice Motsepe, signalant l'importance des décisions à venir.

Avec les stades devant être livrés en mars 2025, la tenue de la CAN en janvier semble déjà exclue. Le scénario le plus probable est donc un report en 2026, mais hors saison estivale pour éviter le conflit avec la Coupe du monde prévue en Amérique du Nord. Ces discussions prennent du temps et devront concilier de nombreux calendriers internationaux.