Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu son verdict concernant la suspension du Comité olympique russe (ROC) décidée par le Comité international olympique (CIO) en octobre dernier. La décision du TAS, qui rejette l'appel du ROC, confirme ainsi la sanction imposée par le CIO en lien avec le conflit en Ukraine.

 

Le CIO avait pris cette mesure exceptionnelle en réaction à l'annexion par le ROC de quatre organisations sportives ukrainiennes. La suspension du ROC, désormais entérinée par le TAS, constitue une réponse ferme du mouvement olympique face à cette action jugée contraire à la Charte olympique.

 

La décision du TAS est qualifiée de "définitive et contraignante", bien qu'elle puisse faire l'objet d'un appel dans un délai de 30 jours auprès du Tribunal fédéral suisse. Le CIO, selon le TAS, a agi dans le respect des principes de légalité, d'égalité, de prédictibilité et de proportionnalité.

 

Cette suspension, qui intervient à la veille du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, s'ajoute à d'autres sanctions prises par le CIO en février 2022, peu après le début du conflit. Ces sanctions incluent l'interdiction de toute compétition internationale en Russie et au Bélarus, ainsi que l'interdiction des symboles officiels des deux pays sur les terrains et les podiums mondiaux.

 

En outre, le ROC se voit privé de financements olympiques en conséquence de cette mesure du CIO. Toutefois, il est important de souligner que cette suspension n'affecte pas la participation des athlètes russes et bélarusses, qui n'ont pas soutenu l'invasion de l'Ukraine, aux JO de Paris 2024. Ces athlètes pourront concourir sous bannière neutre, une autorisation accordée par le CIO en décembre dernier.

 

Ainsi, malgré la décision du TAS confirmant la suspension du ROC, les sportifs russes et bélarusses auront l'opportunité de participer aux Jeux Olympiques de Paris en tant qu'athlètes indépendants.