Source : SEFIANI Karim
23/02/2024 11:10
Entre autres, le Français est revenu sur ses souvenirs et prestations lors de son passage sur le banc des Lions de l'Atlas.
Hervé Renard, l'ancien sélectionneur du Maroc de 2016 à 2019, a récemment été l'invité du YouTuber sportif "Zack" pour son émission "Zack en Roue Libre", pour un long entretien.
Durant celui-ci, l'actuel entraîneur de la sélection française féminine de football s'est livré sur plusieurs sujets, dont notamment les sélections par lesquelles il est passé.
Ainsi, le sujet du Maroc a été mis sur la table, de la Coupe du Monde 2018, en passant par les deux CAN où le Français a coaché le Maroc.
D'abord, concernant ses débuts à la tête de la sélection, il explique : "Déjà, il a fallu reconstruire, et beaucoup de jeunes ont démarré : Mazrazoui, En-Nesyri, Hakimi, Aguerd, Sofiane Amrabat ont débuté en sélection à cette époque. Pas toujours titulaires, mais progressivement. Donc, il a fallu reconstruire."
Ensuite, par rapport à la Coupe du Monde 2018, où le Maroc a failli atteindre le second tour, si ce n'est un nul malencontreux contre l'Espagne (2-2) lors du dernier match de la phase de groupes, Renard précise : "On a fait un super parcours éliminatoire pour se qualifier pour la Coupe du Monde 2018. Je pense qu'on a fait une bonne Coupe du Monde. On n'a pas été récompensés pour tout ce que l'on a fait."
Enfin, à propos des deux CAN successives qu'il a disputées avec les Lions, il s'étend : "La CAN, contre l'Égypte en 2017, quart de finale, ça se joue sur pas grand-chose. On était en progression. Et puis en 2019, il nous est arrivé un peu ce qui vient de se passer au Sénégal cette année. C'est-à-dire qu'on gagne nos trois matchs de poule, donc on est parmi les favoris, et on joue le Bénin, qui est une équipe qui défend bien. On a un penalty à la 88e minute, on rate le penalty, et puis le temps passe, arrivent les prolongations, et ça devient de plus en plus difficile. Et on perd aux tirs aux buts. C'est le sort des compétitions à élimination directe, alors que si on marque à la 88e minute, ça fait quatre victoires de suite et puis voilà, c'est le football qui se joue à très peu de choses."
Ainsi, le Français garde un bon souvenir de son passage chez nous, autant que nous gardons aussi un bon souvenir de son passage sur le banc.
Les pleurs après l'élimination en Coupe du Monde 2018, on n'oublie pas.