Ce mercredi 22 février, le département d'État américain a lancé une initiative sans précédent en offrant une prime atteignant jusqu'à 15 millions de dollars pour toute information conduisant à l'identification et à l'arrestation des membres du groupe de hackers LockBit. 

 

Cette annonce intervient après que le groupe ait orchestré plus de 2 000 attaques depuis janvier 2020, ciblant des victimes tant aux États-Unis qu'à l'échelle mondiale. Un communiqué officiel du département d'État révèle que plus de 144 millions de dollars ont été versés en rançons au groupe.

 

Le démantèlement récent du groupe, résultat d'une opération policière internationale coordonnée, a mis fin aux agissements de LockBit qui opérait en toute impunité depuis plusieurs mois.

 

Un porte-parole de l'agence de lutte contre la criminalité britannique (NCA) a détaillé le déroulement de l'opération en ces termes : "Après avoir réussi à infiltrer le réseau du groupe, la NCA a pris le contrôle total des opérations de LockBit, mettant ainsi un terme à leurs activités criminelles de manière définitive."

 

Le modus operandi du groupe était particulièrement insidieux. LockBit utilisait la menace de la publication des données sensibles de ses victimes comme moyen de pression. En effet, une fois les systèmes informatiques compromis, une rançon en cryptomonnaies était exigée pour décrypter et restituer les données, sous peine de voir les informations confidentielles divulguées publiquement.

 

Ainsi, face à la montée croissante des cybermenaces, cette action de grande envergure démontre la détermination des autorités américaines et de leurs partenaires internationaux à traquer et mettre hors d'état de nuire les cybercriminels opérant à l'échelle mondiale.