Mazraoui apte, Boufal out, Ziyech incertain : les précisions de Walid Regragui avant les huitièmes

Mazraoui apte, Boufal out, Ziyech incertain : les précisions de Walid Regragui avant les huitièmes
Source : SEFIANI Karim
29/01/2024 14:20

Le sélectionneur national s'est livré, ce lundi, à l'exercice de la conférence de presse en marge du huitième de finale de la CAN contre l'Afrique du Sud, prévu ce mardi 30 janvier à 21 heures.

Aux côtés de Chibi, Walid Regragui s'est ainsi livré aux questions des journalistes présents sur place. Voici ce qu'il faut retenir de la conférence de presse du sélectionneur national. 
 
Walid Regragui a d'abord commencé par donner des nouvelles concernant Boufal, Ziyech et Mazraoui, indiquant que le premier était out, sauf miracle, pour le reste de la compétition, que le deuxième était encore incertain et que le troisième, remis de sa blessure, était à la disposition du groupe.
 
Il explique : "Sofiane Boufal est forfait, sa CAN est terminée, c'est arrivé à l'entraînement, comme cela aurait pu arriver en match. C'est une blessure musculaire qui l'empêchera de terminer le tournoi, sauf miracle. Concernant Hakim Ziyech, bléssé à la cheville contre la Zambie, on va tout faire pour l'avoir sur le terrain. S'il faut prendre un risque, on le prendra. On doit mobiliser toutes nos forces, et par respect pour nos adversaires, nous devons mettre en place toutes nos forces. La décision sera prise jusqu'à la dernière minute, et s'il peut jouer, il jouera. Pour Mazraoui, il est opérationnel, le plan qu'on a mis en place est ok maintenant, il est apte, mais on verra s'il va commencer ou pas. Je veux remercier les gars qui ont tenu sa place, attiyat Allah, Chibi. Tout ce qu'on a prévu avec nos médecins et notre staff, on y est arrivé.''
 
Walid Regragui s'est ensuite prononcé sur son futur adversaire : "Ce sera un match très difficile, il faudra être humble. On ne veut pas se cacher, on est en mission, on est concentré. C'est une équipe qui a des certitudes, 8 joueurs qui évoluent en club ensemble dans un club très fort sur le continent. La force de cette équipe est qu'ils savent jouer ensemble. Ils savent défendre, attaquer, ils s'adaptent. Nous, on va se tenir à ce que l'on sait faire. On est une équipe solide, qui défend bien, comme les grandes équipes, et il va falloir un peu l'accepter. On va peut-être avoir besoin d'être plus agressif. On les respecte sans avoir peur non plus. On est préparé à jouer plus de 90 minutes. On est préparé à tous les scénarios. La seule occasion qu'on aura, il faudra la marquer. Il va falloir gérer les temps forts, les temps faibles, et être efficace à la moindre des occasions. Peu importe l'adversaire, on va rester concentré sur notre style de jeu et ce que l'on sait faire. Il va falloir gérer les temps forts, les temps faibles, et être efficace à la moindre des occasions. Peu importe l'adversaire, on va rester concentré sur notre style de jeu et ce que l'on sait faire."
 
Concernant les autres équipes engagées dans la compétition, et aussi pour la suite de la compétition, le sélectionneur national explique que tout est possible : "Le Congo a démontré que c'était une équipe capable de gagner la CAN. Cela prouve que le résultat glané contre eux n'était pas si mauvais. Déçu pour l'Égypte, mais aussi content pour le Congo. On ne joue pas pour les Arabes, on n'est pas porte-drapeau des Arabes.''
 
Walid s'est aussi prononcé sur la pression qui règne sur la sélection après l'élimination des nations nord-africaines comme l'Algérie, l'Égypte ou la Tunisie : "Nous ne sommes pas les porte-étendards des pays arabes, nous jouons pour notre pays. Nous jouons notre tournoi avec l'humilité d'un 4e mondiale qui sait ce qu'il a à faire. Ils veulent nous sortir de nos matchs, cela a commencé avec Ounahi, une suspension pour l'entraîneur, des horaires aménagés, le Maroc soi-disant protégé est attaqué de toute part. On sait ce qu'on veut faire, on sait où on veut aller. On se concentre que sur nous-mêmes.''
 
Enfin, il a donné des détails sur la raison de sa suspension, ensuite annulée par la commission de discipline de la CAF : "La raison de la première suspension, c'est ''pourquoi tu as retenu la main du joueur et tu lui as dit regarde-moi.'' Heureusement, la commission d'appel est revenue sur sa décision. Je l'accorde, je n'aurais pas dû lui retenir la main, je ne suis personne pour retenir la main d'un joueur contre son gré.''
 

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